Darwyne de Colin Niel (Éditions du Rouergue)


Recommandé par la Librairie Passages

Dans un quartier fictif de Guyane, Colin Niel brosse le portrait d’un enfant singulier lié à la forêt amazonienne. En fendant l’armure, il nous convie à une danse où les sensations, la faune, la flore et les corps mêlés vibrent à l’unisson et trouvent une alchimie véritable.


Recommandé par la Librairie l’Esprit Livre

Il y a quelque chose d’intrigant chez Darwyne qui vit avec une mère ultra-protectrice à la lisière des sous-bois guyanais. Une fois seul, le garçonnet sculpte des animaux-totems, psalmodie des ritournelles et semble faire corps avec la sylve. Entre ville et forêt, modernité et rusticité, voilà un grand roman noir de l’étrange signé Colin Niel !


Recommandé par Quais du Polar

Il met en scène le personnage de Darwyne, qui avec ses pieds déformés et son attitude étrange, est un petit garçon qui peine à s’intégrer au sein de sa famille et de son école. Sa seule consolation, il la trouve dans la forêt toute proche qui sans cesse l’appelle. Quand Mathurine qui travaille pour l’aide à l’enfance va rentrer dans sa vie, le fragile équilibre qui s’était installé au sein de la petite maison à l’orée de la forêt va peu à peu se désagréger. Difficile d’en dire plus sans en dire trop sur ce récit à la fois dur, parfois dérangeant et aussi rempli de magie, de beauté et d’une grande poésie. Rentrer dans la vie de cet enfant en mal d’amour, de Mathurine en mal d’enfant, des bidonvilles guyanais en mal de tout, est une expérience dont on ne ressort pas tout à fait indemne. Mais c’est aussi et surtout un très grand moment de lecture et d’émotion. Sans aucun doute, tous genres confondus, l’un des meilleurs romans de cette rentrée littéraire.